Burnout Général Changement Radical
#changement de paradigme #métamorphose #recherches
Burn Out Général Changement Radical est une recherche poétique et politique incarnée jusque dans nos chairs. Elle se déroule telle une enquête avec en ligne de mire : comment mettre en œuvre un changement profond et radical pour ne pas finir cramé.e.s jusqu’aux os par le burn out?
Face au burn out général qui hante nos corps comme notre société tout entière, deux choix s’offrent à nous : se réfugier dans le déni et continuer comme avant ou entamer une métamorphose. C’est l’art de cette métamorphose que nous explorons ici.
Cette recherche initiée en 2019 par Luce Goutelle se déploie sous plusieurs formes : ateliers, écritures, édition, conférences, cycles de rencontres et séance d’imagination collective.
Le burn out transpire dans tous les pores de notre société, notre organisme n’y a pas échappé. L’équipe de Looops a été confrontée à plusieurs reprises à des épisodes de burn out entre 2018 et 2020. Cette situation a déclenché un désir d’enquête et un besoin vital de changement radical.
De ces expériences vécues qui ont traversé nos corps, nous avons décidé d’en faire quelque chose, de regarder le burn out tour à tour au microscope puis à la longue vue. Cette recherche est un moyen d’apprendre de nos erreurs, de prendre de la distance et d’entamer une métamorphose. Pour cela, il a été essentiel dans un premier temps d’écouter les signaux de détresse que nous renvoient les symptômes du burn out. La nécessité de cette recherche n’est pas sans lien avec le projet du laboratoire Désorceler la finance que nous avons mené précédemment. Désorceler la finance a été un projet aussi passionnant qu’épuisant. Travailler sur l’emprise de la finance n’est pas sans risques. Éprouver dans nos chairs l’épuisement qu’opère la financiarisation de notre société sur le vivant et en prendre conscience a été brutal. Être en prise directe avec la finance est petit à petit devenu difficilement soutenable.
Chercher à comprendre les mécanismes que nous avons intégrés de manière parfois inconsciente, décortiquer les schémas qui mènent à l’épuisement pour tenter de mettre en place d’autres manières de faire furent les premières étapes. Par la suite, nous avons eu l’envie et le besoin de déclencher le désir d’enquêtes et de métamorphoses chez les autres. Car il n’y a pas de changements possibles sans une prise de conscience collective. C’est pourquoi la transmission de nos recherches est essentielle.
L’expression – Burn out Général Changement Radical – avant de devenir le titre de notre recherche a été peinte sur une banderole accrochée aux fenêtres pendant les premières heures de la pandémie du Covid19 pour apporter notre soutien aux soignant.e.s en lutte. Burn out Général Changement Radical est très vite devenue une incantation, c’est-à-dire une sorte de formule magique pour nous aider à transgresser les lois de la réalité. Ce projet de recherche est un garde fou qui nous rappelle sans cesse la nécessité de décélérer et de remettre le soin en priorité, au cœur de nos activités, de nos vies, de notre société.
Cette recherche a été menée par Luce Goutelle avec l’aide et la contribution de Zelda Soussan (Luit), Chloé De Bon (Femmes Prod) et Ichraf Nasri (Xeno). Le projet a obtenu le soutien en 2020-21 de la Fédération Wallonie Bruxelles à travers le programme Un futur pour la culture.
Le burn out, une pathologie relationnelle
Le burn out a longtemps été cantonné à la sphère professionnelle. Burn out signifiait épuisement professionnelle. Aujourd’hui, on comprend que les sources du burn out sont multiples, ainsi on constate par exemple que les cas de burn out étudiant, burn out parental pour ne citer qu’eux, se multiplient. On constate aussi que le burn out touche davantage les femmes, ceci s’explique par le fait que l’éducation de la société patriarcale dans laquelle nous avons grandi les a souvent orientées à effectuer un travail de soin et d’écoute empathique (que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle) peu considéré et rarement valorisé économiquement. Le burn out n’est pas une pathologie individuelle comme de nombreux acteurs de la société veulent nous le faire croire, le burn out est une pathologie de relation. C’est la relation avec les technologies, le travail, l’économie, la famille, les études, qui est problématique et non pas soi-même.
Un rythme délirant
Nous vivons actuellement dans une société régie par la financiarisation de l’économie. L’emprise de la finance sur nos vies impose un rythme effréné. Pour les personnes qui souffrent d’une addiction aux chiffres, ce rythme crée un sentiment factice d’effervescence, de dépassement de soi. Pour les autres, il s’agit d’un rythme délirant, mortel. Une histoire de fièvre et de démence qui mène les êtres vivants à l’état de burn out général. Ce rythme imposé n’est pas une fatalité. Reprendre en main le tempo de la musique est un choix collectif. On peut faire le choix de changer de rythme, de décélérer beaucoup plus que ce que l’on s’imagine. Seule la tyrannie des chiffres et la pression sociale nous en empêche actuellement. Réouvrir nos horizons et sortir d’un modèle économique et social qui asphyxie les êtres vivants est une priorité absolue. Par nos recherches, nous souhaitons contribuer à la mise en mouvement d’un changement de paradigme qui épouse le rythme du vivant et non plus sa destruction.
Un monde technologique au bord de l’implosion
Nous évoluons dans un monde technologique et fortement connecté qui nous promet que l’univers est sans limite. Les technologies numériques, omniprésentes dans notre vie quotidienne, influencent nos comportements tant individuels que collectifs. Chaque jour, nous nous éloignons du monde physique pour plonger nos yeux dans de multiples écrans. Pris dans un flux ininterrompu d’images et d’informations, nous explorons la toile mondiale jusqu’à perdre la notion de l’espace-temps, du présent. Fatigués par le vertige provoqué par cette ivresse des données, nos corps nous envoie régulièrement des signaux d’alarme : le moment est venu de faire une pause, de dévier de notre trajectoire avant qu’il ne soit trop tard.
Les ateliers
Il est apparu, dès le début, que le format d’atelier est un des formats que nous souhaitions privilégier pour transmettre nos recherches. En effet, le cadre d’un atelier permet non seulement de partager des outils et des ressources (textes, images, livres, vidéos, podcasts,etc) sur le sujet d’étude mais d’effectuer aussi une transmission par des exercices pratiques, concrets, autant poétiques que pédagogiques. Un atelier permet d’impliquer un public et de faire circuler le savoir collectivement. Les échanges entre les participant.e.s créent une émulation autour de la recherche et permet de se l’approprier. La recherche est alors mise en mouvement.
Les ateliers sont l’occasion de se concentrer sur le “Comment”. Si le burn out est une étape qui mène à mettre en place un changement profond, comment mettre en place ce changement, cette métamorphose?
Les ateliers se déroulent en présentiel et en partie en extérieur (dans la mesure du possible). Suivant le contexte, ils sont adaptables à une durée variable (entre deux heures et plusieurs jours). Ils s’adressent à des publics différents éprouvant les souhaits et besoins du lieu d’accueil (tout public, femmes, soignant.e.s, militant.e.s, étudiant.e.s, etc). Ils s’adressent en particulier aux personnes qui s’interrogent sur comment sortir des mécanismes du burn out. Aucune connaissance préalable n’est attendue pour y participer, seules la curiosité et l’ouverture d’esprit sont bienvenues.
L’approche est délibérément hétérodoxe et transdisciplinaire. L’idée est d’expérimenter le sujet, le burn out comme métamorphose, hors des sentiers battus. Les ateliers ont pour ambition de réveiller l’élan vital chez les participant.e.s et de susciter le désir d’une joyeuse métamorphose.
Les ateliers ont été initiés par Luce Goutelle en partenariat avec les asbl FemmesProd (Chloé De Bon ) et Xeno (Ichraf Nasri) et le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles dans le cadre du programme Un futur pour la culture en 2020-2021. Ils sont organisés sur demande en Belgique, en France ou en Europe (en français ou en anglais).
Les conférences
Une série de conférences a été imaginée pour partager l’avancée de nos recherches. Au fil du récit, l’idée est de suivre des pistes qui envisagent le burn out non pas comme un problème mais comme l’étape principale d’une métamorphose aux multiples visages. Nous découvrirons pas à pas des liens insoupçonnés entre des problématiques que l’on pensait être aux antipodes. L’enjeu est autant de comprendre les mécanismes qui mènent à l’épuisement que de tracer ensemble des chemins alternatifs réjouissants.
Et si le burn out n’était plus envisagé comme un problème mais comme l’étape principale d’une métamorphose? Pendant les périodes de confinement, une grande partie de nos activités ont été mises à l’arrêt. Un arrêt forcé. Il s’agit d’en prendre acte, d’écouter ce que nous raconte ce signal : une invitation à un changement profond de nos manières de faire. Face à ce burn out général, nous avons deux choix : ou bien nous nous réfugions dans le déni et nous continuons comme avant ou bien nous entamons une métamorphose. Il faut se demander alors comment transformer notre relation au travail ? Comment mettre en place concrètement un changement radical? Comment amorcer sa propre métamorphose?
La conférence a été conçue par Luce Goutelle en partenariat avec les asbl FemmesProd (Chloé De Bon) et Xeno (Ichraf Nasri) et le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles dans le cadre du programme Un futur pour la culture en 2020-2021. Elle est organisée sur demande en Belgique, en France ou en Europe (en français ou en anglais).
Nota bene : effet de mise en abyme ou simple conjoncture, plusieurs conférences ont été reportées ou annulées pour cause de burn out dans les organismes qui devait les accueillir. Cela est assez significatif pour que nous partagions ici ce détail qui n’en est pas un. C’est pourquoi nous nous interrogeons sur la poursuite de ce format et privilégions dorénavant les ateliers.
Le cycle de rencontres
Burn out : comment éteindre le feu? est un cycle de rencontres créé par Luce Goutelle en collaboration avec Zelda Soussan. Il résulte d’une carte blanche proposée à Looops par la Bellone (lieu dédié à la recherche et à la réflexion dramaturgique) pour encourager et partager la recherche sur le sujet du burn out débutée par Luce Goutelle en 2019. Des partenariats avec le hammam le Riad, le cinéma Galerie ont été mis en place pour la réalisation de ces rencontres. Cette carte blanche s’est déroulée sous la forme d’un cycle de trois rendez-vous en février 2020.
Rencontre #1 : Une conversation avec les artistes et activistes John Jordan, Véronique Dockx et Luce Goutelle, autour de leurs expériences intimes et politiques du burn-out suivi d’un échange collectif.
Rencontre #2: Une expérimentation corporelle et sonore partagée dans les vapeurs d’un hammam.
Rencontre #3 : Une séance d’imagination collective d’un rituel de guérison du burn out et sa projection instantanée sur l’écran blanc d’une salle de cinéma.
Les intervenant·e·s et les participant.e.s au cycle de rencontres réuni·e·s sous le nom « Comité d’extinction du burn-out » se sont réunis autour des questions suivantes : Où est-ce que ça brûle ? Quels sont les liens entre les récents incendies de forêt et votre burn out ? Comment maîtriser le feu ? Que pouvons-nous mettre en place pour neutraliser, déjouer, désamorcer le burn-out ? Comment éteindre le feu du burn-out pour raviver la flamme intérieure ?
L’enjeu de ce cycle de rencontres était d’envisager le burn out non pas seulement d’un point de vue personnel mais aussi en le regardant comme un symptôme des dysfonctionnements de la société patriarcale et capitaliste dans laquelle nous vivons en occident. En croisant les expériences personnelles du burn out d’une avocate engagée dans la défense des personnes en situation de migration (Véronique Dockx), celle d’un artiste et activiste engagé dans des combats écologiques et intersectionnels (John Jordan), et celle d’une artiste et chercheuse engagée sur le changement de paradigme sociétal (Luce Goutelle), l’enjeu de ces rencontres étaient d’interroger le phénomène du burn out à travers les angles morts de nos manières de faire dans les milieux culturels, sociaux, associatifs et militants. La forme des trois rendez-vous a été imaginée par Luce Goutelle et Zelda Soussan de manière transdisciplinaire afin d’expérimenter de nouvelles manières de faire en déplaçant la parole dans des lieux atypiques et en utilisant des outils tels que la séance d’imagination collective pour créer des espaces de conversations qui permettent de libérer la parole et de sortir du tabou. Enfin, ces évènements ont été aussi l’occasion de partager des ressources pour mettre en place collectivement le soin, la résilience et le bien être au travail dans nos sphères professionnelles.
Ps : Ces rencontres auraient dû avoir lieu en présence de la poétesse Lisette Lombé qui n’a malheureusement pas pu être présente à cette période.
Séance d’imagination collective
Comme cela a été le cas pour d’autres projets, nous avons expérimenté.e.s, durant notre processus de recherches sur le burn out comme métamorphose, l’outil “séance d’imagination collective“. Cet outil, développé par Looops depuis de nombreuses années, permet de déployer un imaginaire collectif autour d’un sujet, d’une histoire.
Voici comme cela se passe : la séance débute dans l’obscurité, les spectateurs sont installés comme s’ils allaient assister à la projection d’un film. Face à un écran blanc vierge de toute image, ielles sont invité.e.s à écouter une histoire. Le récit très descriptif invite chaque personne du public à projeter les images qui le traversent, à se faire en quelque sorte «son propre film». Ainsi l’écran blanc devient pour chaque spectateur le support de ses propres projections mentales. Suite au récit de l’histoire, l’écran s’éteint, les membres du public sont invité.e.s à raconter à leur tour collectivement l’histoire. L’obscurité invite à l’écoute. Le récit choral débute généralement de manière timide puis les voix tissent entre elles une nouvelle version de l’histoire. Interprétations, vérités et projections s’entremêlent. Les points de vue se confrontent. La diversité des versions de l’histoire laisse entrevoir que chacun est influencé par son vécu personnel. Petit à petit le public est invité à prendre part à l’histoire, à en devenir des protagonistes. L’histoire se poursuit et s’écrit en direct. Il est en général difficile de terminer la séance tant les imaginaires du public, une fois mis à l’aise, foisonnent d’idées loufoques. La mission de réveiller les imaginaires endormis du public pour susciter le désir d’enquête est toutefois souvent un succès.
Dans le contexte de la recherche «Burn out Général Changement Radical», nous avions déployé une histoire autour de la réalisation d’un rituel de guérison du burn out qui aurait lieu sur le rond point Schuman, lieu symbolique du quartier européen de Bruxelles. Dans cette histoire, nous avons convoqué une coupeuse de feu, les vapeurs d’un hammam, des pompiers, la chaleur d’un silence, un rond point, un centre névralgique, des sentiments intimes, le coeur de la jungle européenne, des plantes de bureaux en colère, une prise qu’on a envie de débrancher avant de péter un câble, la tyrannie des algorithmes, un feu de joie, le chant d’une minorité ultra-vocale, des animaux sauvages, un changement de rythme, le calme d’une forêt.
Ces séances d’imaginations collectives ont été réalisées par Luce Goutelle et Zelda Soussan en partenariat avec la Bellone (sur une invitation de Mylène Lauzon), le cinéma Galerie et le Centre Wallonie-Bruxelles (sur une invitation de Lola Meotti et Stéphanie Pécourt). Elles sont organisées à présent sur demande en Belgique, en France ou en Europe (en français ou en anglais).
Les écrits
Dans un premier temps, le besoin de transmettre les fruits de notre travail a pris la forme d’une ébauche de rapport de recherches, cependant très vite une résistance à cette forme d’écriture s’est manifestée. Au stade de brouillon, le rapport mal dégrossi annonçait déjà une destinée peu réjouissante : au mieux il serait imprimé et relié avec des spirales en plastique, au pire il resterait figé dans son format pdf, bloqué dans le dossier des téléchargements. Si l’on ajoute à cela l’image d’un disque dur saturé, on comprend que le manque de cohérence n’a pas tardé à se faire sentir. La forme poétique a alors déboulé sans crier gare puis s’est petit à petit imposée comme une évidence.
«La boulimie de mes recherches a créé une situation où je me suis retrouvée envahie de choses à transmettre à mon tour. J’ai tenté à de nombreuses reprises de les coucher sur papier mais je constatais toujours que mes écrits étaient trop denses, épais et intenses pour être transmis à un lecteur sans provoquer chez lui une indigestion. Ce concentré d’idées et de pensées me semblait lourd pour l’estomac au point d’être susceptible de causer des vertiges. Écrire ce que j’avais à dire sous forme poétique est devenu une alternative, un moyen de donner forme à cette intensité, une nécessité absolue. La poésie a été un déclic pour faire sauter le verrou. Un outil pour dénouer, débloquer.»
La poésie est une magnifique rampe de lancement pour un nouvel élan de vie. Elle permet de s’ouvrir à d’autres manières d’envisager les savoirs en les reliant aux émotions. Elle incarne pour nous le moyen que nous avons trouvé pour mettre en mots notre changement radical.
Nous avons pour projet de recueillir cette recherche sous la forme d’un essai poétique. Pour se faire, nous sommes actuellement à la recherche de financements et d’une maison d’édition qui serait intéressée par le projet.
Ci-dessous quelques extraits.
Rapatriement d’urgence.pdf
Souvenirdhier.pdf
Etc…
Au delà d’une série d’événements partagés avec un public extérieur, cette recherche sur le burn out a été réalisée dans le but de créer un espace de réflexion et d’autocritique sur les dysfonctionnements organisationnels que nous avons pu reproduire au sein de Looops (et plus particulièrement au sein du laboratoire Désorceler la finance) et qui nous ont mené à être confronté.e.s à plusieurs épisodes de burn out au sein de l’équipe. Des dysfonctionnements à l’image de ceux que l’on retrouve dans de nombreux secteurs d’activités notamment associatifs : des conditions de travail précaires, une surcharge de travail, une mise sous tension à cause du calendrier imposé par les institutions, des budgets insuffisants, une économie qui repose trop largement sur le bénévolat, une mauvaise répartitions des tâches au sein de l’équipe, une charge mentale démesurée, des responsabilités disproportionnées par rapport à la taille de notre structure etc… Une situation paradoxale tant elle va à l’encontre des positions d’émancipation défendues au sein des projets de Looops. Dès sa création en 2015, le souhait était de mettre la notion de « care » (soin) au centre de nos valeurs et d’en faire une ligne continue de recherches. Force est de constater que nous n’avons pas échappé à l’écueil de la reproduction de schémas délétères liés à la tyrannie de la rentabilité et à l’injonction à l’urgence, une remise en question profonde de nos manières de faire est apparue comme essentielle. Mettre en lumière le tabou de ce phénomène était aussi important pour s’interroger sur la mesure dans laquelle l’équipe de Looops et ses collaborateur.trices sont prêt.e.s à apprendre à trouver un point de cohérence entre ce que l’on dit, ce que l’on revendique et ce que l’on met en action concrètement. La question est de savoir à quel point nous sommes capables de nommer et de reconnaître collectivement et individuellement le décalage qu’il y a souvent entre les deux, à quel point nous sommes capables de changer pour mettre en oeuvre, à notre échelle, le changement de paradigme que nous souhaitons voir advenir dans l’ensemble de la société. Cette réflexion s’est déroulée tout au long de 2020 et a trouvé écho dans la situation de pandémie à laquelle nous avons été confronté.e.s.
Pour les adeptes d’ouvrages académiques nous vous recommandons le livre Global burn out de Pascal Chabot qui est une mine d’informations pour comprendre les mécanismes du burn out. On ne sait pas faire mieux !
Et pour celleux qui préfèrent le franc parler et le témoignage, nous vous conseillons l’ouvrage La magie du burn out de l’autrice et poétesse Lisette Lombé.